Montréal (25 mai 2018) - Les amisdu Centre Simon Wiesenthal (FSWC) aimerait exprimer son inquiétude à la suited'un reportage paru dans La Presse révélantque les discours haineux publiés sur YouTube, le service vidéo de Google, sontdes sources de revenus pour les groupes haineux.
La Presse a révélé cetteproblématique en mettant en lumière l'exemple du vlogueur nativisteJean-François Gariépy qui gagnerait jusqu'à 1 000 $ de l'heure grâce auxmessages parrainés dans la section des commentaires de ses émissions,seulement.
Plus tôt ce mois-ci, une émissionde Gariépy diffusée avec Richard Spencer, un suprémaciste blanc, auraitrapporté 800$ au Québécois grâce aux «Super Chats» de YouTube, selon La Presse.YouTube collecte une partie de tous les revenus générés par les publications.
Alors que les commentairesviolant les conditions d'utilisation du radiodiffuseur ont été supprimés, lejournal a rapporté que de nombreuses publications offensives ont été diffuséespendant les émissions pendant plusieurs minutes.
"Super Chat estune option relativement nouvelle", a déclaré la porte-parole de YouTube,Nicole Bell, à La Presse. "C'est une source de revenus mineurs, mais encroissance pour plusieurs créateurs, et nous sommes en train de réexaminer nospolitiques à la lumière de ces rares cas."